Je ne pouvais pas tomber plus bas...

Asaiko marchait vite.Elle savait que la nuit allait bientôt tombée et qu'il ne fallait pas rester traîner dans les villes le soir.Elle pressa le pas.Il lui semblait que quelqu'un la suivait.

-Ridicule, personne ne te suis murmura-t-elle pour elle-même.

A peine cette phrase prononcée, que de gros bras lui plaquèrent les mains de le dos , lui empêchant ainsi tout mouvement.

-Mais lâchez-moi!!

Une visage apparut à quelques centimètre du siens.Elle reconnut sans peine à qui elle avait à faire.

*Des vampires..*

-Tu sais que c'est pas bien de traîner ici à cet heure.Surtout pour une belle jeune fille comme toi..

Le vampire éclata d'un rire narquois.Sa rage augmenta en même temps que le dégout.Ces créatures qui avaient tué toutes sa famille se trouvaient désormais en face d'elle.Elle regarda le vampire et lui cracha au visage.

-Lâchez-moi j'vous dit!!

Le vampire recula.

-Petite saloparde..Emmener-la !!

Asaiko s'évanouit.Le vampire venait de la frapper à la tête à l'aide d'un gourdin.

Elle se réveilla avec une forte migraine.Une fois ses yeux habitués à la pénombres elle vit dans quelle endroit elle se trouvait.Une geôle minuscule.Et elle n'était pas la seule à être enfermée.Des dizaines d'humains et de nekos étaient eux aussi prisonniers de cette endroit sinistre.Asaiko soupira et recula le plus loin possible des barreaux.La tête contre le mur, assis en tailleurs, elle attendit.

Un vampire invita Hiro à entrer. Le jeune garçon passa timidement devant l'homme qui venait de lui ouvrire une porte débouchant sur un couloir interminable dont on ne voyait pas même le fond tant qu'il y faisait sombre. Quelque peu appeuré Hiro avança lentement. L'endroit était vraiment lugubre et sale avec en plus une odeur d'escréments dans l'air. Des Nekos s'agitèrent quand ils les voyaient passaier. Hiro, le coeur serré, avait beaucoup de peine à relever le visage et regarder dans quel misére vivait ces pauvres gens. Il marcha, suivant l'homme pendant prés d'une longue minute avant que ce dernier ne s'arrête subitement.

- Alors y'en à un qui intéresse ?

Hiro leva les yeux du sol et réalisa qu'il avait bêtement suivit le vampire sans faire attention autour de lui.

" Hein ?! euh... "

Il examina furtivement les cellules, l'une d'entre elles semblait paisible et même inhabitée. Doucement il s'approcha de celle-ci. S'accroupit devant pour prendre le temps d'observer la fine silhouette assise dans le fond le plus à l'ombre.

" Hello... "

Quand elle se rapprocha dans la lumière, Hiro pu constater qu'il s'agissait d'une humaine qui selon lui était à peine plus jeune et plutôt méfiante. Le jeune garçon contempla ses yeux, de trés jolies yeux mauves l'observérent, un peu tristes dans le fond. Puis le gardien semblait s'impatienté. Il se racla la gorge mais Hiro ne se préssa pas pour autant au contraire il ne dit rien mais prenait le temps de réfléchir.

" Dis, ça te dirait de venir chez moi ? "

C'est ensuite que le gardien se permit d'avertir le jeune.

<< Vous devriez - dans cas - prendre un Humain plus... >>

Hiro se retourna, avec un regard noir persuadant l'homme de fermer ce qui lui sert d'immonde bouche.

" Je vous ai parlez vous ? "

Il fixa à nouveau les yeux de l'humaine et souria tout de même gentiment. Comme s'il n'y avait pas eut d'interruption, il reprit la conversation :

" ... C'est toujours mieux que dans une cage à devoir supporter de gros crétins qui aime faire le mal autour d'eux, hein ? "

" C'est vrai... tu ne peux pas être sure de quel type de personne je peux être réelement."

La réponse de la jeune humaine importuna un peu Hiro, parce qu'il pense qu'il ne revenait pas uniquement à lui de choisir dans cette histoire. Il est qu'acheteur, si elle ne veut pas l'accompagner alors il ne la forcera pas ! Hiro resta plusieurs minutes à repenser à son amie défunte qui avait une part de ressemblance avec cette forte tête.

" Je ne vais pas te raconter n'importe quoi, je ne suis pas non plus un ange et cela est même normal que tu me fasse nullement confiance, nous sommes encore inconnu... ça, j'comprend trés bien. "

Il se leva à son tour, fourant les mains dans ses poches.

" Justement rien ne t'obliges à accepté - aprés tout - c'est quand même à toi de décider car je ne voudrais pas te rendre malheureuse à ne penser qu'à moi et t'imposer de venir. "