Lilith • Un autre visage

• NOM : Inconnu • PRÉNOM : Lilith • SURNOM : Succube - Luxure - Lilou • ÂGE RÉEL (/D'APPARENCE) : elle fait entre 18 et 20 ans, même si elle a bien plus vécu que ça. • ORIENTATION SEXUEL : Bisexuelle, avec des tendances hétéro • RACE : Démon • PERSONNAGE SPÉCIAUX ? Oui, Fille de Satan • APTITUDE/ÉLÉMENT : Invisibilité - Charme

Quel est ce regard blanc et à la fois vide. Mais il change, ils se teintent d’un rouge plus profond que le sang. Qu’ils sont effrayants, mais à la fois si envoûtants. Mais pas autant que le corps de cette personne. On peut le distinguer sous le voile noir qui tombe, le dissimulant, à l’exception de quelques formes prononcées. Au loin, on se posait tant de question sur cette silhouette qui mélangeait en elle seule le désir et la peur.

Le voile tomba. Quelle indécence ! Mais à la fois quelle splendeur ! Un corps dont la perfection aurait fait tourné la tête aux anges, et dont la fermeté et la perfection de la peau possédait une pâleur s’associant à l’immaculé. Une taille fine, des formes rappelant la féminité dans les plus déroutantes des formes, qui semblaient comme mesurée pour attiser le désir et inspirer le respect. Ce corps, si inaccessible, n’était vêtu que d’un simple cache poitrine orné de chaîne d’or, et une longue jupe qui n’était qu’une association de bouts de tissu. Ses pieds étaient nus, ses épaules aussi, seuls des bijoux d’or cassaient cette pâle nudité, accompagné de fleurs et de tatouages changeant selon les jours, qu’elle prenait soin de peindre sur sa peau.

Ce qui était le plus terrible, c’est que cette créature possédait un visage. Quelle simplicité dans ses traits fins. Quel envoûtement dans cette bouche gourmande d’un rouge plaisir. Mais le plus remarquable est tout de même ce regard. Tantôt braise, tantôt sang, tantôt neige, encadré par de longs cils noirs, ils sont l’antre des péchés, l’antre des passions, l’antre des peines, et surtout, l’habitation du désespoir. Souvent, elle les maquillait par des courbes qui les allongeaient ou les arrondissaient de manière originale ou extravagante. Ce visage descendant en pointe, était entourait d’une longue chevelure noire composée de cheveux fins et lisse, tombant en désordre dans son dos. Ses cheveux, se perdant dans une douceur infinie, étaient le deuxième atout féminin qui la rendait si dangereuse.

Quelle femme ! Quel monstre … une telle créature ne pouvait existé sans posséder en elle le plus diabolique des pouvoirs. Héritage maudit de son père.

Trois adjectifs suffiraient à qualifier les facettes de la belle Lilith : vengeresse, amante, caractérielle.

La vengeance est bel et bien d’actualité pour elle. Elle a même choisi de vouer sa vie à se venger des hommes profiteurs et sans cœur. Son honneur et son orgueil sont si grands qu’elle préfère tout sacrifier pour conserver ces derniers. Sa nature de femme est pour elle sa première fierté, et gare à celui qui s’opposerait à elle, car elle n’hésiterait pas à s’en servir pour réduire votre vie en cendre.

Amante, certes cela semble loin. En réalité Lilith s’attache facilement aux choses, encore faut-il qu’elles lui plaisent. Mais lorsqu’elle s’accroche à quelque chose, soit son côté possessif ou soit son côté protecteur, se réveille. Bien entendu, il est très difficile de faire partie de cette catégorie dans le cœur de Lilith. Mais à vrai dire, sa vision est plutôt simple, elle ignore tout ce qui lui semble inutile (c’est à dire plus de la moitié des mondes), elle hait ce qui l’a blessé dans son orgueil, mais cela ne dure pas très longtemps puisqu’elle s’arrange toujours pour éliminer ce qui la gêne. Et pour finir, elle aime ce qui a réussi, pour une raison inconnue, à toucher son cœur, mais elle aime éperdument.

Mais voilà, cette jeune démone a été pendant très longtemps effacée, et la voilà arrivée à un extrême. A vrai dire, c’est parce que Lilith a longtemps méprisé tout ce qui l’entourait. Telle une princesse, elle était lassé du monde où elle pouvait tout obtenir. Elle préféra se plonger dans un silence où elle serait tranquille, par simple mépris et désintérêt. Encore maintenant, on retrouve cette partie d’elle même. Mais si elle a décidé de ne plus se cacher, c’est par orgueil, puisque sa fierté a été blessée. Ainsi, on peut la définir de caractérielle. Elle s’importe facilement, et va souvent dans des extrêmes, si vous avez le malheur ou la chance d’avoir représenté un intérêt pour elle.

Ainsi la jeune démone est aussi démoniaque que incomprise, parfois, les actes, même les plus insensés, ont une explication dans le fond.

Quand vous portez sur vos épaules le poids d’un ascendant. Vous sentirez-vous capable d’arriver à la hauteur d’un être souvent associé à un dieu ? Dont la puissance effraye au simple nom, et dont le nom fait verser des larmes ? Dans ce cas là, l’identité de votre ascendant serait si forte que la votre en serait faussée. C’est ce qui arrive à Lilith, fille des Enfers eux-mêmes, fille de Satan.

Même sa naissance était préméditée, fille du roi des démons et d’une femelle dont le nom faisait lui aussi frémir, elle naquit aux Enfers et y vécut le long de sa longue existence. Je ne parlerais pas de vie, bien entendu, c’est l’un des termes réservaient aux mortels et aux faibles. Lilith était une belle enfant, une beauté qui valait les ravages qu’avait causés son père. Première enfant de Satan, et progéniture légitime, son nom résonnait dans les Enfers, et sur Terre aussi. Mais qui croirait que le mythe de la succube qui tourne autour de Lilith n’a pas toujours été vrai ? Qui croirait cette histoire qui ne colle pas aux connotations que porte son nom ?

Lilith était une démonne silencieuse et plutôt sage. Sa mesquinerie était qu’elle se cachait à longueur de temps. Toujours encapuchonnée, sans un bruit, elle apparaissait dans les moments les plus importuns, et son aptitude l’y aidait beaucoup. Il fut un temps où le nom de Lilith n’inspirait pas le sentiment qui nous habite aujourd’hui. Cette démonne se montrait même décevante. Elle ne semblait en aucun point atteindre la hauteur de son père. Progéniture ratée, et de plus, tous savaient son ascendant de part sa légitimité et sa noble naissance dans la société des démons. Une princesse sans intérêt qui ne ressemblait en rien à un démon. A part peut-être son regard et sa beauté hors du commun. Mais elle la montrait si peu, comment le monde infernal pouvait-il voir sa particularité.

Sensibilité peut rimer avec démon. C’est ce qui anima Lilith durant une période de sa vie bien lointaine et oubliée de tous. Autrefois, Lilith était tombée amoureuse. Amoureuse d’un vampire, elle avait succombait à la plus meurtrière des passions. Détestés, une relation avec un être buveur de sang lui était prohibée. Alors, elle observait de loin l’être de sa passion la plus secrète. Elle avait beau faire ce qu’elle pouvait, ce dernier, même dans les Enfers, ne la remarquait pas. Mais elle avait toujours été ainsi, discrète et invisible. C’est ainsi qu’elle décida de cesser de se cacher, un jour, ou plutôt une nuit, Lilith, démonne de tous les fantasmes, se montra. Levant le voile d’invisibilité, le capuchon noir, et c’est son corps presque nu, dont la perfection s’illuminait sous la lune ronde des enfers, qui fut découvert. Les regard pouvaient enfin admiré cet être dont la puissance de son père s’était illustré en ce physique ravageur. Mais elle n’eut pas de chance, car ce ne fut pas seulement le regard de l’être aimé qui se posa sur elle, mais celui de tant d’autres. Se cacher de nouveau aurait été une solution, mais elle décida de n’apparaître que pour lui. Ce fut un autre soir, alors que les rumeurs se faisaient déjà entendre, Lilith décida d’aller voir ce vampire en secret. Elle lui avoua, avec une ingénuité indigne des démons, son amour. Mais désireux que de charnelle, l’être de la nuit la rejeta. Rien n’est plus dur que de savoir qu’on a été trop faible …

La princesse, humiliée à jamais, désireuse de vengeance, voua une haine sans pareil à la caste vampirique. Un amour candide qui déchue au rang de passion inassouvi, devint l’une des énergie les plus dévastatrice du monde, des deux mondes même. Lilith hait toute la gente masculine, dégoutée à jamais, elle redevint invisible. Ses apparitions en sont que plus ravageuses, car elle n’apparût plus que pour faire naître les désirs du sexe opposé, et le hanter à jamais en le laissant dans un manque éternel de sa personne une fois qu’elle l’a touché. Une légende s’ajouta au mythe que devint Lilith, l’incarnation de la luxure, il semblerait qu’elle soit stérile, et que seul l’être qu’elle aurait aimé et qui lui aurait volé son ingénuité pourrait lui offrir une progéniture. De plus en plus orgueilleuse et vengeresse, le mépris qu’éprouvait Lilith pour la gente masculine fut tel qu’elle rassembla des jeunes femmes qui la suivirent. Ces femelles suivantes qui, tout comme leur maîtresse, hantaient les hommes à la nuit tombée dans des désirs inassouvis. Elles furent toutes nommées succubes.

Le monde a bien été cruel, et la sensibilité de femme, éternellement blessé, est à l’origine du mythe de Lilith. Ne vous méprenez pas, chaque chose à une source, et chaque source aboutit.