Hanabi, le casse-croûte ♪

• NOM : Ne s'en souvient plus. • PRÉNOM : Hanabi • SURNOM : ...èé • ÂGE RÉEL (/D'APPARENCE) : 16 ans • ORIENTATION SEXUEL : Hétérosexuelle • RACE : Humaine • PERSONNAGE SPÉCIAUX ? Nop. • APTITUDE/ÉLÉMENT :-

Commençons peut-être par les détails les plus flagrants ? Même si « C’est difficile d’examiner une si petite chose ». Donc oui, Hanabi est d’une petitesse exagérée. Pour ne pas tourner autour du pot, il est peut-être préférable d’utiliser les bons mots non ? Bien, de ce fait, je n’aurai pas honte de déclarer que c’est une naine, ou une gnome si ce terme vous est préférable. (Et Faust, crève 'o') Par conséquent, cette taille « légèrement » en dessous de la moyenne a tendance à lui attirer grand nombre de moqueries et de désagréments en tout genre qui peuvent s’avérer plus ou moins dangereux. Remarque, cette caractéristique l’aide aussi à rester discrète et c’est donc pour cela qu’elle ne s’en plaint pas. (Tout ce qui est petit est mignon ? ♥ Oupas.)

Après avoir passé en revu cette face d’elle, continuons sur cette lancée et attaquons nous au reste. Personne ne sait exactement combien elle pèse, mais tout ce qu’on sait c’est qu’elle est classée dans les poids plumes. Ses membres sont fins et fragiles, si bien qu’on a l’impression de pouvoir les casser d’une simple pichenette, et sont colorés d’un teint légèrement blanchâtre, voir rosé. Cette couleur fait d’ailleurs ressortir sa chevelure d’or au touché de soie s’arrêtant vers la fin de son dos, qu’elle a l’habitude de laisser libre. Son visage au traits enfantins donnent parfois envie de la traiter comme une gamine ignorant tout de la vie. Ce même visage est d’ailleurs sublimé par la présence de deux prunelles azur, reflétant l’océan, où trainent continuellement une lueur brillante, dont l’origine et la signification restent inconnues. Ses joues sont naturellement colorées d’un certain rose pêche, mais il leur arrive de virer au rouge tomate lorsqu’elle est gênée ou intimidée.

Du côté vestimentaire, Hanabi essaie de rester plus ou moins simple et discrète. En fait, elle porte des choses dans lesquelles elle se sent à l’aise et qui lui laissent une certaine liberté de mouvement. Ces mêmes tenues dissimulent à merveille les armes qu’elle cache en cas d’extrême danger : Un Beretta 92 et un poignard…juste au cas où ! (Faut bien se défendre, quand on a la force d’un insecte.)

A priori, on pourrait dire sans difficulté qu’Hanabi semble cumuler tous les défauts du monde. Sa chance est quasi inexistante et sa maladresse est si élevée qu’elle pourrait se casser quelque chose en un rien de temps. Naïve, elle a tendance à ne pas réfléchir et à foncer, ce qui peut également se transformer en qualité. Pourquoi ? Simplement parce qu’il arrive que des personnes soient en danger et qu’il est souvent agréable de recevoir l’aide de quelqu’un afin de s’en tirer en un seul morceau. Elle déteste la solitude, de ce fait elle recherche continuellement la présence des autres, et elle aime avoir une aile protectrice sous laquelle se réfugier en cas –ou non- de besoin. Impressionnable et curieuse, elle adore observer les gens, les découvrir et les écouter, ainsi que sentir leur contact. Il lui arrive de changer du tout au tout, passant d’un sourire amical à une moue parfaitement boudeuse ou de larmes salées à un regard meurtrier. Autre petit détail, elle est têtue et abandonne difficilement.

Il ne faut pas oublier qu’Hanabi est assez protectrice et n’hésite pas à risquer jusqu’à sa vie pour sauver celle de quelqu’un ou quelque chose de précieux, et qu’elle reste assez gamine malgré ses 16 ans. Son péché mignon ? Les peluches, sans hésiter ! Sa volonté est sans égale, l’aidant à avancer malgré les nombreux obstacles qui lui barrent la route. En revanche, sa fragilité de poupée de porcelaine a tendance à la ralentir, mais elle n’y peut rien malheureusement. (Ou heureusement pour les dangereux prédateurs qui l’entourent). A part ça, Hanabi a l’habitude d’être assez extravertie et n’hésite pas à aller vers les autres même si ceux-ci n’en sont pas d’accord. Si elle a pu survivre jusqu’à maintenant dans cet endroit si hostile et périlleux, c’est bien grâce à sa rapidité très développée et à sa capacité à se cacher dû à sa (très) petite taille.

Malgré son côté gentil et bienveillant, Hanabi garde également un petit côté froid et haineux qui ressort lorsqu’elle est en colère –ce qui est assez rare puisqu’elle dispose d’une bonne patience à ce sujet-. Elle n’est pas vraiment rancunière, sauf si quelque chose qu’elle juge grave arrive. Dans ce cas là, elle n’hésite pas à laisser à part toute sa bonté, surtout si l’on touche à ses proches.

Cette gamine que la vie s’était amusée à détruire.

Tout était plongé dans la pénombre totale. Une obscurité qui glacerait le sang à n’importe quel individu tombant dans ses bras. Rien. On ne pouvait rien discerner. Rien entendre, rien sentir...Juste supporter le lourd poids d’une atmosphère dérangeante et effrayante qui ne laissait aucune échappatoire. Un endroit vide et dont le silence mélancolique lançait continuellement des frissons au malheureux piégé. Un environnement qui rendait fou chaque personne y posant par malchance le bout de son pied. Un lieu où la paranoïa se faisait le plaisir d’accueillir n’importe qui de son dangereux poison, laissant par moment un rire cristallin leur traverser l’esprit aussi vite que les battements de leur cœur martelant dangereusement contre leur poitrine. Le temps semblait durer une éternité…D’ailleurs, ne s’était-il pas arrêté ? Comment distinguer le jour et la nuit parmi ce noir corbeau ? Et personne ne savait réellement où il flottait. Chaque hypothèse dépendait de la personne, mais avec ce climat elles étaient toutes effacées, remplacées par les questions existentielles que leur dictait leur instinct. « Vais-je mourir ? Le suis-je déjà ? ». Il suffisait d’attendre et de voir. La patience, voila la vertu nécessaire à cette situation. Pourtant, bon nombre d’humains ne savent même plus la signification de ce mot. Ils sont trop pressés, trop rationnels et ne se disent pas que leur vie peut basculer à tout moment. La naïveté, quel cercle vicieux.

Cette description est une représentation de la mort, ou du moins de la profonde inconscience, voir coma.

Cette gamine dont la vie avait préféré se moquer plutôt que de lui tendre la main

C’était maintenant son tour. Cette fille qui jusque là avait été élevée dans l’amour et la protection d’un foyer chaleureux. Qui s’était toujours relevée malgré les difficultés et les obstacles qui lui barraient la route. Du haut de ses 16 ans, rien ni personne n’aurait pu prévoir un tel changement dans sa vie si paisible. Puisque ce jour là, alors qu’elle était doucement bercée par une légère agitation, collée à la vitre d’une voiture qu’elle pensait sûre, en présence des deux personnes qu’elle ne connaissait même pas, qui aurait cru que tout allait dangereusement tourner ? Que s’était-il passé pour que cet engin se retrouve au fond d’un ravin ? Où était la troisième personne à bord, cette fillette aux cheveux de blés ? Que de questions sans réponse, qui resteront à jamais dans le mystère. Des légers souvenirs qui ne tarderont pas à disparaître de la mémoire des personnes qui connaissaient les deux cadavres en sang, sans vie, restés dans la carcasse d’un véhicule dévasté.

« La vicieuse frappe n’importe qui, n’importe quand et n’importe où »

Un seul gémissement retentit, cassant le silence. La vive douleur l’avait tirée de cet endroit si sombre et hostile, mais en réalité c’était plutôt cette faille qu’elle aurait dû remercier. Ironie du sort. Sauvée par son ticket pour l’Enfer. Finalement, n’était-ce peut-être pas mieux de mourir ? N’aurait-elle jamais dû être transportée dans l’espace-temps au moment où sa vie allait se terminer, au moment où l’accident avait tué les deux autres personnes qui l’accompagnaient? Elle avait survécue grâce à une chance jusque là inexistante, mais qu’importe, elle n’y pensait plus. Tout ce qui lui traversait l’esprit à présent était l’analyse du paysage qui s’offrait à ses yeux vides, tandis qu’une grimace orna son doux visage. Elle ne faisait plus attention au liquide rubis coulant le long de sa tempe, ni à sa respiration saccadée qui tentait tant bien que mal d’apporter le plus d’oxygène possible à son cerveau. Lentement mais sûrement, elle reprit ses esprits. Mais quelque chose clochait. Elle ne se souvenait plus de ce qu’elle faisait avant, seul des images floues lui revenaient en tête. Quel était son prénom ? Hanabi. Quel était son nom ? Aucune idée. Ses parents ? Pareil. Sa vie d’avant ? Elle ne s’en souvenait quasiment plus. La panique et la peur laissèrent alors place à la frustration et au trouble de ne plus savoir qui elle était. Son regard effleura le monde qui s’ouvrait maintenant à elle, et elle se mit bizarrement à espérer que les nuages cendres du ciel veuillent bien déverser leur cascade, comme si l’eau pouvait la laver de ses péchés. C’était stupide. Elle s'esclaffa tristement.

Ce fut le jour où elle arriva en Enfer, et plus précisément dans ses entrailles, au fin fond de cet endroit, aussi dangereux soit-il, que sont les Abysses. Elle décida alors d’enfouir en elle tous ces souvenirs qui ne feraient que la troubler plus encore si elle y repensait, et de plutôt se concentrer sur sa survie puisqu’elle était maintenant aussi vulnérable qu’un casse-croûte offert à des affamés, entourée d’innombrables créature étranges et toute plus redoutables les unes que les autres.

Cette gamine qui n’avait même pas eu la chance de mourir